Les ateliers

Le temps des ateliers constitue le nœud borroméen de ces rencontres.

Nous avons pensé ces ateliers comme de véritables laboratoires de démocratie permanente.

Afin de favoriser la rencontre entre les personnes et ainsi re-tisser du lien entre les structures, les participant·es seront réparti·es en 5 groupes, de façon arbitraire et aléatoire. Les groupes chemineront en 4 temps au gré d’une trame balisée en commun avec les animateur·ices des ateliers.

Nous nous sommes efforcés de ne pas pré-penser les attendus des ateliers. C’est pourquoi nous proposons à chaque groupe de s’approprier la thématique commune : « Hêtre en lien, quel bouleau… Brisons les chênes ! » sous l’angle qui lui paraîtra le plus pertinent.

Nous y voyons les dimensions du travail, du lien, de l’aliénation, de l’environnement, mais peut-être y lirez-vous autre chose, et c’est tant mieux !

Les ateliers se veulent un espace de co-construction où les savoirs, les expériences, les affects de chacun·e sont valorisés au profit du collectif et de l’émergence d’une pensée commune, dans une démarche d’éducation populaire.

Nous retiendrons la définition proposée par le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec :

L’ensemble des démarches d’apprentissage et de réflexion critique par lesquelles des citoyens et citoyennes mènent collectivement des actions qui amènent une prise de conscience individuelle et collective au sujet de leurs conditions de vie ou de travail, et qui vise à court, moyen ou long terme, une transformation sociale, économique, culturelle et politique de leur milieu.

Le dernier temps d’atelier sera consacré à imaginer une restitution des travaux du groupe sous une forme libre, ludique et incarnée. Chaque groupe présentera sa restitution devant le grand groupe en Agora le samedi après-midi.

Naturellement, il n’y a pas d’enjeu artistique ou qualitatif : il s’agit de partager les fruits de nos réflexions et, avant tout, de se faire plaisir !

Les restitutions seront enregistrées pour garder trace de ces premières rencontres et servir de base aux futurs projets de l’association Agora π

Nous avons recruté dans nos réseaux 5 animateur·ices, habitué·es à ce genre d’exercice, et qui ont contribué à tisser la trame des ateliers.

L’animateur·ice a un rôle de modération et d’accompagnement : accorder l’ambiance, faciliter la dynamique de groupe, relancer, proposer des jeux, des outils, des modalités d’(auto-)organisation, etc. Dans une démarche maïeutique, il·elle aide le groupe à accoucher d’une pensée collective.

L’animateur·ice de chaque atelier sera secondé par un membre du comité d’organisation des rencontres, pour que nous aussi puissions profiter de ces temps.

Dans chaque groupe, à tour de rôle, un·e scribe sera chargé·e d’enregistrer dans un cahier les références bibliographiques (auteurs, livres, films, expos, etc.) évoquées par les participant·es, ainsi que les punch-lines, les phrases choc, les temps forts des débats.
Ces notes, une fois compilées, feront trace et seront envoyées à tous·tes les participant·es.

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Un désir n’est pas concevable
sans mon nœud borroméen.

Jacques Lacan, Séminaire 22, « R S I », 1974-1975
Leçon X, version AFI, p.161

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Le nœud borroméen (…) consiste dans ce rapport qui fait que ce qui est enveloppé par rapport à l’un de ces cercles se trouve enveloppant par rapport à l’autre.

Jacques Lacan, Séminaire 23, « Le Sinthome », 1975-1976
Leçon II, version AFI, p.25

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Ιl faut dire que le nœud borroméen,
c’est ce qui, dans la pensée, fait matière.

Jacques Lacan, Séminaire 25, « Le moment de conclure » 1977-1978
Leçon III, version AFI, p.26

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Le nœud borroméen (…)
est du registre de l’Imaginaire.

Jacques Lacan, Séminaire 22, « R S I », 1974-1975
Leçon I, version AFI, p.21

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